Les séchoirs à tabac
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Silhouettes récurrentes du paysage périgourdin, les séchoirs à tabac sont les témoins d’une activité tabacole aujourd’hui en net recul. La culture du tabac, fortement implantée dans le Sud-Ouest, est autorisée en Dordogne dès 1854 : elle concerne encore 5 000 planteurs dans les années 1970 contre 176 en 2018.
La culture du tabac brun, qui doit être séché à l’air libre, est à l’origine d’une architecture originale : le séchoir à tabac, dont la structure et le système d’aération sont parfaitement adaptés. Dans les années 1950, les séchoirs de type Chaverou, entreprise bergeracoise, fleurissent dans une cinquantaine de départements, y compris celui de la Dordogne.
Aujourd’hui figure incontournable du patrimoine périgourdin, ces « cathédrales » en bois, en pierres ou en briques font l’objet de restaurations (gîte, maison, salle de spectacle, halle).